Datsha: de Russie à Paris
Si l’origine du nom est russe, l’âme de Datsha est profondément parisienne. Alexandre Rapoud créer une ambiance moderne, intimiste et chaleureuse. Son ancrage dans le quartier des Arts & Métiers de la capitale.
Lorsqu’on passe cette petite porte noire, rue des Gravilliers, on pénètre dans cette enceinte à l’éclairage intime et à la fois étonnamment spacieuse et moderne, l’impression est forte, et nourrit le sentiment d’être arrivé à destination. Imaginé en collaboration avec l’architecte Svetislav Ekmesic, le restaurant est aménagé sur plusieurs étages décloisonnés, lumineux, embellit d’une grande verrière.
La décoration
De l’époque de l’Empire Austro-Hongrois à la modernité actuelle, de vieilles briques ornent les murs de marbre qui enrichissent le parquet font directement écho aux tables déstructurées. Des matériaux nobles, bruts et un savoir-faire d’artisans confirmés finissent de matérialiser l’ambition de son fondateur.
Les différents espaces et niveaux et du restaurant donnent, pour la plupart, vue sur ce qui pourrait être le poumon de Datsha, sa cuisine! Ornée de ses carreaux turquoises importés de Sardaigne, les lumières braquées sur les espaces de travail, cette cuisine accueille un des jeunes chefs les plus prometteurs de sa génération, Baptiste Trudel.
Le nouveau chef Baptiste Trudel
Révélé récemment au grand public par le concours Top Chef, où il a brillé par son audace. Il était néanmoins déjà bien connu de la scène gastronomique parisienne. Formé par Pierre Koffmann (3 étoiles), le chef se distingue par une cuisine de caractère. Le jeune chef prend plaisir à se creuser ses méninges pour apporter de la percussion. Son exigence et ses longues préparations se mettent au service d’une cuisine épicées. Faites d’acidité, surprenante par ses associations terriblement bien ressentis, et subtile par ses nuances gustatives.
La carte
Il est dit que la vie à la Datsha qu’elle permet de déconnecter de « la vraie vie ». Et si c’était plutôt ça la vraie vie?
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