Menu
Artistes / Culture

Why Me? CharlyHO questionne les talents et les succès

Why Me, l’art en vogue

A travers son projet Why Me, le photographe-portraitiste, CharlyHO, invite à s’interroger sur la personnalité et le parcours de ses modèles. L’originalité et la pertinence de ses œuvres font de lui, l’un des artistes français les plus en vogue du moment. 

Charly HO

CharlyHo Lunettes : Why Me by Maison Bonnet – Montre : Breitling Avenger – Veste : Perfecto cuir St-Laurent Edition limitée 1971

Deux maîtres mots résument le projet artistique de CharlyHO : le succès et le talent. Parmi les cent visages symboliques qu’il a immortalisés, on retrouve ceux de personnalités connues du monde du show biz, du sport, des affaires et de la politique. Une première série de portraits mi-visages dont celle du comédien Bruno Solo, de l’animateur télé Michel Cymès, de la chanteuse Anggun ou encore de la championne de judo, Clarisse Agbegnenou a été exposée en novembre 2019 au Salon Hoche à Paris. Les photographies « Fine art » sont prises avec son FUJIFILM GFX 50S en studios puis travaillées au détail près. 

Au-delà de la dimension artistique, CharlyHO veut donner à son projet une vocation sociétale  à travers une interrogation :  Why Me ? ( Pourquoi moi ? ). Il confesse : « Mon rêve est de voir un jour tous ses portraits exposés dans un musée. Je veux mettre en avant le succès et le talent Made in France. Un phénomène de société dont on parle très rarement, surtout dans le monde de la photographie. » L’artiste-photographe veut laisser parler des hommes et des femmes :  « Ils tissent à leur manière l’économie et le patrimoine français. Ce seront ou sont déjà des modèles pour la nouvelle génération. » 

Demi-Portrait des Célébrités

De grands noms du monde du luxe se sont succédés sur le célèbre canapé en cuir du studio photo du XIIe arrondissement de Paris, l’Atelier & Beyond  : Xavier Aubercy ( Maison Aubercy ), Franck Bonnet ( Maison Bonnet ), Fred Pinel ( Pinel & Pinel ), Guo Lenoir ( Lysandre GL), Leïla Altamirova ( Unio ) ou encore Mickaël Coste ( Hermès ).

Dans son casting, « certains connaîtrons le succès dans les prochaines années« , selon lui, à l’instar de l’artiste-peintre spécialisé dans l’aquarelle sur soie, Nguyen Tay : « Son talent est une graine qu’on sème qui prend racine avec le temps et qui donne des fruits contenant d’autres graines. » D’autres comme Anthony Phuong, fondateur de la galerie A2Z ou encore Xavier Alberti, le directeur de agence de voyage Les Collectionneurs, ont déjà le succès bien ancré mais préfèrent rester à l’ombre de la lumière médiatique. CharlyHO était d’ailleurs, lui-aussi, plutôt discret, introverti : « Je fais de la photographie de rue depuis vingt ans. C’était pour moi juste par passion. »

Son talent caché est enfin révélé en 2018 lorsqu’il a publié sa première photo sur son compte Instagram. Au fil du temps, avec une abnégation incroyable et un culot d’enfant,  CharlyHO construit son style et marque de sa patte dans le monde de photographie d’art. « C’est une personnalité généreuse, attachante. Sa bienveillance est naturelle. Il se met à la hauteur des gens qu’il photographie », décrit l’artiste Nguyen Tay qui a été l’un de ses premiers modèles. 

Histoire de l’artiste

Mais d’où vient cette fascination pour le succès et cette admiration pour le talent ? Sans aucun doute de son histoire personnelle. Arrivé, du Cambodge à l’âge de cinq ans. CharlyHO a vu ses parents qui ont fui la guerre, travailler très dur pour réussir et pour reconstruire leur vie. Le média web Brut, lui avait d’ailleurs consacré un épisode de la série « Mon Premier jour en France ». « Il a compris que le talent ne suffisait pas pour mener au succès, nous murmure à l’oreille un ami proche. Le travail et les sacrifices de toutes les personnes photographiées sont les réponses de son questionnement et l’explication de leur succès. » 

CharlyHO a créé sa signature mais c’est aussi un style : des cheveux plaqués en arrière, et surtout un Perfecto cuir Saint-Laurent. Une édition limitée 1971, « symbole des années scandales du couturier », qu’il ne quitte jamais. 

Fred Pinel

Christian Etchebest

Nguyen Tay

Guo Lenoir

Michael Coste

Franck Bonnet

 

Xavier Aubercy

Leïla Altamirova

Anthony Phuong

Salomé Saada

2 Comments

Leave a Reply