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Artistes

Portrait de Léa Atik, chanteuse pop urbaine

Une chanteuse prometteuse

Originaire de Marseille, Léa Atik est baignée dans le jazz depuis son enfance. Aujourd’hui, c’est vers la variété française, les musiques actuelles et le rap que se sont tournées ses oreilles. Après son baccalauréat, elle se lance dans l’American School of Modern Music à Paris et rencontre l’équipe du Studio Belair, avec qui elle sort aujourd’hui son premier single « J’en sais rien », reflet de sa génération et des temps qui courent.

Comment avez-vous su que le monde de la musique était fait pour vous ?

Je pense que cela a été instinctif, depuis toute petite. Je n’ai pourtant pas grandi dans un milieu artistique, je suis même la seule de ma famille à m’être lancée dans la musique. D’abord je me suis intéressée au style commercial car cela me plaisait particulièrement. Puis arrivée à l’adolescence, j’ai commencé à avoir des références plus jazz, soul. J’ai d’ailleurs vraiment commencé à me former avec le jazz mais aussi avec l’apprentissage de la guitare. Puis au fur et à mesure des années mon style s’est défini et aujourd’hui je suis davantage impliquée pop, même si dans certains de mes morceaux on retrouve quelques tonalités et influence jazz, c’est ma petite touche personnelle ! 

 

Vous avez en effet été baignée dans le jazz étant petite, pourquoi avoir préféré vous orienter vers la variété française ?

Le jazz étant américain, cela est très compliqué de s’implanter avec ce style ici , en France… voir limite impossible je dirais même ! Après mon baccalauréat littéraire je suis allée à Paris faire l’ l’American School of Modern Music qui est justement une école centrée sur le jazz. Je me suis malheureusement très vite rendue compte que, même si j’ai toujours apprécié ce style, l’écouter, le chanter… je n’allais pas y consacrer ma carrière.
De plus, j’ai eu davantage d’ouvertures professionnelles avec des influences actuelles comme le style pop, commercial… je me suis tout simplement dit : pourquoi ne pas essayer ? Et de suite, cela a été une évidence.

Vous avez fait des cabarets/comédies. Parlez-nous de votre expérience au sein de cela.

Originaire de Marseille, il y a une multitude de spectacles ici. Vers mes 15 ans, j’ai vu une affiche pour un casting afin d’intégrer un cabaret local, je pensais ne faire que quelques dates. Ironie du sort, il s’est transformé en comédie musical ! J’ai été dans la troupe pendant 2 ans et cela m’a énormément plu.

 

Les paroles de votre single “J’en sais rien” vous font écho personnellement ? D’où vous est venu l’inspiration pour cette musique ?

Cela a été des ressentis personnels je dirais. Sur mon single ce n’est pas moi qui écrit les paroles mais quand j’étais avec l’auteur du titre on a énormément parlé. Je pense que cela a été un travail d’analyse de sa part lors de nos échanges justement, entre nous. C’est vrai que j’étais dans une phase d’entre deux où je sortais de cette école de jazz, dans laquelle je ne suis pas restée, et d’un autre côté je rentrais dans cet univers de la pop et je ne savais pas réellement où il allait me mener. Quand on est artistes, le milieu est tellement sans sécurité, où on se remet chaque jour en question, se demandant si ce qu’on fait est bien, si cela est fiable, si on veut vraiment se lancer dedans…

Cela a, du coup, été au cours de ce genre de discussions en studio que « J’en sais rien » est né. Je savais que cela allait être mon premier single car justement, la musicalité me parle, elle me ressemble, et en même temps fait passer un message auprès de ceux qui l’écoute, afin qu’ils puissent se reconnaître eux aussi.

Vos inspirations ? 

Même si je fais de la pop j’avoue avoir dévié vers le rap également, j’ai aussi beaucoup fait de reprises d’artistes de rap. Je trouve cela intéressant en tant que chanteuse de pouvoir réarranger ces morceaux qui ne sont, au premier abord, pas dans ce que je fais habituellement.

Aussi, je dirais que je me suis inspirée de ce que j’écoute au quotidien. Des tonalités jazz avec Amy Winehouse qui a bercé mon éveil musical, plus récemment Angèle car j’apprécie beaucoup ce qu’elle fait, aussi Eva Queen avec son style plus urbain qu’on peut retrouver chez moi, Clara Luciani avec son côté un peu disco, et évidemment de nombreux rappeurs.  Je ne me situe pas essentiellement dans un genre musical fixe, j’ai plein d’influences et j’écoute de tous les styles. 

Pourquoi avoir choisi Léa Atik comme nom d’artiste ?

Tout d’abord Léa est mon prénom et Atik le nom de famille de ma mère. Dès mon plus jeune âge on m’appelait Léa Atik, il n’y a pas de raison à cela. J’ai cherché un pseudo quand j’ai décidé de me lancer dans la musique mais je trouvais que, d’une part, cela m’enlevait mon identité.

J’ai dû un peu faire le forcing auprès de l’équipe pour garder “Léa Atik” car contrairement à ce que les gens peuvent penser, ce n’est pas du tout par rapport au rappeur ! 

Des projets pour la suite ?

Le single « J’en sais rien » provient d’un EP, qui arrive prochainement, sa date de sortie n’étant pas encore définie. Il est de pleins de couleurs, de pleins d’ambiances différentes avec des morceaux dansants, d’autres plus urbains. Nous y allons étape par étape car je suis encore totalement indépendante, je finance l’intégralité des productions, clips… Je suis a la recherche aujourd’hui d’un label qui croirait en moi et m’aiderait à me développer.

 

Pour écouter le single « J’en sais rien » c’est ici !

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