Portait de Pierre Richard

Après 50 années d’expérience et plus de 80 films, l’acteur à succès Pierre Richard revient sur sa carrière. Vedette du cinéma français dans les année 1970, il nous parle et reparle de ses classiques mais également de ce qu’il souhaiterait pour la suite et de ce qui l’anime actuellement.

Après 52 ans de carrière, quel est le film qui vous a le plus marqué ?

Ah… Question difficile. Je dirais « Le Distrait » car c’est le premier. C’est celui que j’ai écrit, joué et mis en scène, un pur produit Pierre Richard ! Ce fut une réussite et on peut dire qu’il a lancé ma carrière dans le monde du cinéma. Également « La Chèvre », pour son lieu de tournage au Mexique qui change du quotidien.

Après « Les Vieux Fourneaux » avec Eddy Mitchell et Bernard LeCoq, pouvez-vous nous dire quel sera votre prochain film sur grand écran ?

Cela sera pour le film « Asterix et Obélix : l’Empire du Milieu », qui sortira en 2023, je joue le druide Panoramix. Pour ce qu’il en est du prochain projet, cela sera sûrement avec la scénariste et comédienne Victoria Bedos.

Après le cinéma, le théâtre, la chanson… d’où vous vient toute cette inspiration ?

Vous savez je n’avais pas pour objectif de faire carrière dans la musique, l’opportunité s’est présentée et je me suis vraiment amusé. Ce n’est pas mon secteur de prédilection. Hors studio, je suis incapable de retenir les chansons pendant 1h30 ! (rires)

Vous possédez votre propre vignoble, à Narbonne, où vous produisez les vins « Pierre Richard ». Qu’est-ce qui vous a attiré dans la production viticole ?

Le fruit du hasard je dirais. Je suis tombé sur cette propriété au cours d’une promenade, c’est l’étang qui, au premier abord, a retenu mon attention. Après 2 mois à y penser nuit et jour j’y suis retourné et j’ai dis : je prends ! Cela me change de l’univers du cinéma.

Vous êtes également le parrain du festival de cinéma à Lille « Cinecomedies ». Pouvez-vous nous en dire plus sur ce parrainage ?

Je suis devenu parrain grâce au directeur artistique de ce festival, Jérémie Imbert, qui m’a proposé de faire l’ouverture il y a 3 ans. Malheureusement je n’ai pas eu l’occasion d’y retourner depuis, avec regret. Je trouve cela formidable car le cinéma à l’occasion de montrer qu’il existe partout et pas forcément uniquement dans la capitale.

Auriez-vous des conseils à ces jeunes qui souhaiteraient se lancer dans le monde du cinéma ?

Croire à ses rêves ! Parfois quand le succès vient rapidement ce n’est pas forcément bon, il faut de la patience… même si ce n’est pas dans mes habitudes d’en avoir (rires).