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Artistes / Culture / Expositions

L’artiste Marcos Marin fête ses 40 ans de carrière

La carrière internationale de Marcos Marin

Originaire du Brésil, le sculpteur Marcos Marin mélange art figuratif et abstrait et met en scène des illusions d’optique ingénieuses. Que ce soit ses portraits de célébrités ou de personnalités politiques, ses œuvres sont de réelles témoignages intemporels.

Après avoir suivi des cours de piano au conservatoire de musique de São Paulo pendant votre enfance, tout vous prédestinez à une carrière de pianiste. D’où vous vient ce choix de carrière dans l’art ? 

Marcos Marin

Je suis toujours amoureux de mon piano! Je suis venu à Paris en 1990 pour me perfectionner et poursuivre ma carrière de pianiste, mais la rencontre avec l’œuvre de Vasarely m’a profondément touché ! Je peins depuis que je suis toute petite et j’avais déjà remporté quelques prix en tant que peintre, portraitiste dans un style hyperréaliste et surréaliste. J’ai eu le privilège de rencontrer Vasarely et d’autres grands noms du mouvement Op’Art et cela m’a inévitablement conduit à une grande série de peintures mélangeant le portrait mais avec des techniques optiques. Le résultat m’a fait entrer dans le circuit professionnel des arts plastiques à Paris, donc petit à petit mon identité professionnelle a changé, non pas que j’ai arrêté d’être pianiste, mais j’ai commencé à gagner mon argent primaire avec la peinture. Pour moi, il n’y a pas de séparation entre être pianiste ou artiste, est tout ensemble !

Depuis 2003, année de votre première sculpture, si l’on prend en compte l’ensemble de vos œuvres, quelle a/quelles sont vos créations préférées ?

C’est dur de rependre! Mais l’avènement de devenir sculpteur, en 2003 à la foire d’art « Arteamericas » à Miami, – il faut bien comprendre que mes sculptures sont une dérivation directe de mes peintures – mais avec du ludique, avec de la dimension et de l’interaction. La première sculpture était une réinterprétation de Monalisa, j’adore cet œuvre ! Mais je pense que mes œuvres les plus pertinentes sont un ensemble de portraits que j’ai fait et que je continue de faire de la Princesse Grace de Monaco, car il a aussi l’engagement historique officiel qui authentifie mon parcours iconographique.

Quel(s) autre(s) artiste(s) vous on/vous inspire au quotidien ?

Marcos Marin

Vasarely inspire la dimention, Cruz Diez pour le chromatisme, la symétrie et la continuité de Brancusi, Sosno m’a donné le sens de l’effacement et l’importance du vide, Dali me dit que tout est possible, les grands maitres portraitistes, Goya, Michelangelo, Da Vince , Rembrand , Caravaggio et tant d’autres m’ont appris la lumière, la composition, le sens que l’art sublime la réalité, le sens du monumental vient de Canova. Je suis fan et je m’inspire de tout ce qui passe par mes yeux, j’adore le mouvement Art Nouveau et Art Déco. A propos des contemporains, je passerais des jours à faire le casting que j’admire et qui m’inspire.

Vous avez été à de nombreuses reprises récompensé. Quel(s) prix vous a/ont le plus touché ?

Ma première médaille, du Gouvernement de l’Etat de São Paulo au Brésil en 1982, a été le début de ma carrière professionnelle, je n’avais que 15 ans, mon père est venu avec moi, il m’a beaucoup motivé. 2003 le prix « best of Florida » au Musée de Boca Raton avec le portrait de George Michael et la sculpture Monalisa à la Biennale Monumentale de Palm Beach,  la grande médaille d’honneur pour le centenaire de l’amitié Brésil Japon en 2008, récompensant deux artistes un japonais et moi le brésilien; les clés de Macao par le grand mécène Stanley Ho. Premier prix de l’académie russe en 2012 à Moscou.

Quelle(s) rencontre(s) au cours de votre carrière vous a le plus marqué( hors artistes…)?

J’ai eu le privilège de rencontrer des personnes brillantes dans ma vie qui m’ont influencé et m’ont permis de grandir en tant qu’artiste, humaniste. Ma galeriste Ninoska Huerta, spécialiste de l’Art Optique et qui m’a érigée en grand maître aux côtés des icônes de l’op’Art, mon galeriste parisien Mark Hachem. En 2004, j’ai rencontré la collectionneuse et galeriste monégasque Delphine Pastor qui m’a amené dans la principauté et de là s’est développée l’amitié avec la famille princière, avec le Prince Albert II qui est devenu l’un de mes plus grands collectionneurs. en 2007 la rencontre avec le grand mécène des arts, Pierre Cardin, peut-être ma plus belle rencontre avec ce génie de la création, est devenu mon mentor, mécène, a financé une grande production d’œuvres monumentales, m’a ouvert les portes au plus haut niveau social possible. Le grand mécène asiatique Stanley Ho qui m’a également conduit à des réalisations incroyables à Macao et dans toute l’Asie. La rencontre avec Robert Redford, l’acteur qui est aussi peintre, nous étions collègues à une exposition à Monaco où des artistes pluridisciplinaires étaient invités, j’étais le pianiste qui était peintre et sculpteur, il était l’acteur qui était peintre ! Alain Delon, nous avons participé à tant d’événements ensemble, Bernard Montiel un grand ami de cœur ! Le joueur Neymar qui a une grande affection pour mon art !

 

Originaire du Brésil, actuellement à Monaco… vous avez été dans de nombreux pays comme la France, les USA, le Japon et j’en passe…quel pays vous a le plus inspiré dans vos créations ?

Chaque lieu a sa propre énergie, et un sens esthétique différent, sa propre perception de l’art, de la beauté du message de l’art. C’est pourquoi voyager, connaître le monde est si essentiel pour les artistes. La profondeur de l’histoire et la quantité visuelle qui remplit nos yeux de merveilles, d’architecture, d’art, de nature, mon pays où j’ai mon principal atelier aujourd’hui, l’Italie !

On dit de vous que vous avez eu un rôle très important dans le développement culturel entre le Brésil et la France. Ce n’est pas rien ! Qu’est ce que cela vous fait/procure ?

Dans les années 1990, en tant qu’artiste syndiqué à Sao Paulo et membre de l’AIAP Unesco, et vivant à Paris, j’ai développé un projet appelé « Amizade France Brésil » qui consistait à emmener des artistes brésiliens exposer dans des Salons d’Art historiques et officiels à Paris, ou en France. A cette époque, on utilisait des accords pour la libre circulation des œuvres d’art par leurs créateurs. De nombreux artistes s’inscrivent dans des mouvements importants de la scène parisienne de haut niveau comme le Salon « Figuration Critique », idéalisé pour perpétuer l’art figuratif contemporain. J’ai fait partie de ce mouvement pendant 10 ans ! Malheureusement les accords, même s’ils existent et sont un droit des artistes, il n’est plus possible de faire comme on le faisait dans les années 90. J’ai aussi progressé avec ma carrière solo d’artiste et il n’y avait plus de place pour organiser les carrières de collègues, bien que je continue à être très engagé avec mes amis artistes.

 Quels ont été vos expositions, événements qui vous ont le plus marqué dans votre carrière ?

Eh bien, les événements du groupe « figuration Critique » à Paris, chaque année nous avions une magnifique exposition au toit de la grande arche de la défense. La première édition de la « Arteamericas » Art Fair à Coconut Grove Miami, où j’ai présenté ma première sculpture monumentale. L’exposition du musée « Les Annes Grace Kely », nous avons parcouru le monde avec l’immense exposition sur la princesse Grace, comme l’exposition au Palazzo Ruspoli à Rome, The Same Exhibition at Mitsukoshi à Tokyo. Mon exposition personnelle à Hong Kong à « Avenue des Arts Gallery ». Pierre Cardin comme mon mécène inaugurant ma grande exposition monumentale « Un hommage aux grands maîtres de la musique ». Musée Archéologique National de Naples, Mostra Magna Greccia, monumental « Rossini » à l’Opéra San Carlo Napoli pour les 300 ans d’histoire de l’Opéra.

Des projets pour la suite ?

Je prépare une grande exposition de sculptures monumentales pour New York, Park Avenue.
Un autre pour la ville de Puerto Bannus Marbella Espagne. En novembre je serai à Singapour pour mon exposition pour la Fondation Prince Albert II. Je fête mes 40 ans de carrière avec de nombreuses expositions en ce 2022 dont l’une est maintenant en avril au Château de Cremat à Nice, un projet de la chère Elie Art Gallery. Je prépare une grande exposition de sculptures monumentales pour New York, Park Avenue.
Sans oublier les installations permanentes publiques officielles comme la sculpture de Charles Aznavour pour la Ville de Nice et le monument officiel de Joséphine Baker dans le Jardin des Sculptures Monumentales du Cap Martin, juste à côté de Monaco !

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