À l’occasion du Bal du 7e Art, Fresh Mag a rencontré le Président du Cercle de France, Laurent POULTIER du MESNIL, maître d’œuvre de cet événement d’exception où cinéma, danse, musique et haute couture se rencontrent. Cette année, le gala rend hommage au cinéma des années 60, décennie mythique façonnée par
l’élégance française, la liberté créatrice et l’âge d’or des grands classiques du 7e art.
Plongée au cœur d’une vision où beauté et tradition s’unissent pour faire revivre le glamour d’antan.
Monsieur le Président, d’où est née l’idée de célébrer le cinéma des années 60 à travers un bal de gala ?
Suite au succès du Bal des Deux Empires, nous avons souhaité proposer un bal avec une thématique très différente, permettant d’aborder chaque année une nouvelle époque ou un style distinct. L’idée est de revisiter une décennie à travers ses films les plus marquants et de créer une véritable passerelle entre histoire, culture et élégance.
Qu’évoquent pour vous ces années 60 : la liberté, l’élégance, ou peut-être une certaine insouciance du glamour à la française ?
Cette période représente en effet une forme d’insouciance et de glamour à la française, portée par des figures iconiques comme Alain Delon et Brigitte Bardot. C’est aussi l’âge d’or de James Bond, qui a profondément marqué le cinéma mondial.
Pourquoi avoir choisi le 7e art comme fil conducteur pour unir musique, danse et haute couture ?
Le cinéma rassemble ces disciplines de manière naturelle. Dans les films comme Le Guépard ou My Fair Lady, musique, danse et haute couture cohabitent avec une intensité remarquable. Les années 50 et 60 étaient particulièrement riches en ce sens.
🎞️ Le Bal du 7e Art : une scène vivante
Comment avez-vous imaginé cette fusion entre cinéma et bal traditionnel ?
Nous souhaitons immerger totalement les participants, comme s’ils entraient dans le tournage de ces films mythiques. Les scènes de bal au cinéma sont souvent celles qui font le plus rêver : nous voulons offrir cette émotion-là, mais dans la réalité.
Quel personnage de cinéma des années 60 aimeriez-vous incarner ?
Le Capitaine Georg von Trapp, de La Mélodie du Bonheur. C’est un personnage romantique, guidé par ses convictions, prêt à se mettre en danger pour défendre ce qui lui tient à cœur.
Selon vous, qu’est-ce qui rend le style des années 60 éternel ?
L’insouciance, le charme, et l’émergence de stars internationales qui ont marqué durablement le cinéma. C’est une décennie lumineuse, avant l’arrivée de périodes plus complexes.
💎 L’esprit du Cercle de France
Quelle est la mission du Cercle de France aujourd’hui ?
Promouvoir la culture, l’histoire et l’art de vivre à la française. Nous organisons toute l’année bals, concerts, visites, conférences… Le Cercle soutient également la Fondation Eugène Napoléon, créée par l’impératrice Eugénie, dédiée à l’accompagnement des jeunes filles en situation de handicap ou de difficulté.
Comment préserver l’art du raffinement dans un monde pressé ?
En continuant d’offrir des événements où la beauté et l’élégance sont au rendez-vous. Comme le disait Dostoïevski : “La beauté sauvera le monde.”
Que souhaitez-vous transmettre aux jeunes générations ?
Des références, des exemples, du rêve, et la preuve que l’on peut s’amuser différemment, dans le respect et le raffinement.
🥂 La magie du Gala
Quelle émotion souhaitez-vous que vos invités ressentent en entrant au Grand Hôtel ?
Un véritable voyage dans le temps. Un moment suspendu, où l’histoire et l’émotion se mêlent.
Un moment symbolique du programme que vous chérissez particulièrement ?
Les yeux brillants des convives lorsqu’ils entendent la voix de Daria Davidoff ou lorsqu’ils découvrent la première séquence de ballet.
Quelle importance accordez-vous à la mise en scène et aux costumes ?
Chaque détail compte. Je peux compter sur Natalia Krassikova pour garantir une rigueur artistique remarquable, ainsi que sur l’association Carnet de Bals, réputée pour la précision historique de ses costumes et chorégraphies.
💫 Vision et héritage
Quels sont vos rêves pour les prochaines éditions ?
Explorer d’autres époques, peut-être les années 2000 avec Fred Astaire, Audrey Hepburn ou Grace Kelly. Mais ces décisions se prennent en concertation avec Daria Davidoff, Natalia Krassikova et Arnaud de Gioanni, afin de proposer toujours plus de diversité.
Quel avenir imaginez-vous pour le Cercle de France ?
Une renaissance de la tradition, assortie d’un retour assumé de l’élégance, grâce au développement de nos différents événements.
Un mot pour définir l’esprit du Bal du 7e Art ?
Rêve.
