Bonne Heure, le bistrot vivant du matin au bout de la nuit
À Pigalle, les adresses passent et certaines restent. Bonne Heure fait clairement partie de la seconde catégorie. Niché à l’angle autrefois occupé par le Dépanneur Terrasse, ce bistrot nouvelle génération mêle esprit de quartier, cuisine généreuse et ambiance festive. Le tout, sans jamais regarder sa montre.
Un bistrot du matin au bout de la nuit
C’est peut-être ça, la vraie promesse de Bonne Heure : ne jamais vous dire qu’il est « trop tôt » ou « trop tard ». Dès 8h, on peut y commander un café brûlant accompagné d’une viennoiserie, ou opter pour la formule « Bonne Heure », plus gourmande avec un œuf au plat ou brouillé en supplément. À midi, la carte s’adapte avec une formule du jour à l’ardoise et des classiques revisités — tartare, poulet au chorizo, pêche du jour, œufs mayo fumés… Le tout s’achève en douceur sur un chou façon profiterole ou un crumble de saison.
Mais c’est à l’heure de l’apéro que Bonne Heure prend tout son sens : la terrasse se remplit, les verres tintent, et les assiettes à partager débarquent dans une joyeuse cacophonie. Nous avons testé la carte « Apéro Tapas », et le constat est clair : c’est un sans-faute.
Des tapas à la française et une ambiance à la cool
Le poulpe grillé, bien saisi, se marie parfaitement à sa sauce chimichurri. Les croquetas de jambon sont croustillantes à l’extérieur, fondantes à l’intérieur. Mention spéciale pour le pan con tomate & jambon, sublimé par des tomates confites, des graines de courges torréfiées et quelques grains de grenade. Le guacamole, servi avec un pain croustillant et parfumé à l’ail, se défend aussi très bien.
Ajoutez à cela des frites maison, une playlist disco-house qui donne envie de traîner, un bar en inox et des rayures vert sapin… et vous obtenez un lieu aussi chaleureux que stylé. Un bistrot de copains, de voisins, de passants, de curieux — tous attirés par la même envie : passer un bon moment, à la bonne heure.
Un lieu pensé pour durer
Imaginé par Matthieu Leroy et Gabriele Conte, Bonne Heure ne cherche pas à révolutionner la cuisine ni à jouer la carte du snobisme. Ici, tout est simple, sincère, accessible. Sous la houlette du chef Florent Durand, la carte suit le fil des saisons, sans se prendre trop au sérieux. Brunch dominical, café du matin ou fringale tardive, tout est prétexte à s’attabler.
Verdict ? On y revient.
Et si l’apéro nous a déjà conquis, on se promet de revenir tester le déjeuner. Car une chose est sûre : à Bonne Heure, il n’y a jamais de mauvais moment.
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