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Portrait de Samer Zakharia créateur de Maison Flamel

Samer Zakharia, créateur de marque

Samer Zakharia est un jeune créateur franco-libanais rempli d’ambitions pour le futur. Créateur de la marque Maison Flamel, il espère améliorer le monde de la cosmétologie et apporter une image méliorative de cet univers avec celle-ci. Après avoir lancé une gamme iconique de parfums basée sur les 12 signes astrologiques à travers 12 personnalités, 12 muses, la Maison ne s’arrête pas là et possède aussi des bougies, produits capillaires et soins.

Né au Koweït et d’origine Franco-Libanaise, vous avez parcouru de nombreux pays, quel a été celui qui vous a le plus inspiré au cours de votre vie ?

Je suis effectivement Français et Libanais, je suis né et j’ai grandi au Koweït. Je dirais que c’est la France qui m’a le plus inspiré car même en étant à l’étranger j’ai continué à faire mes études dans des établissements français. De plus, j’ai toujours été fasciné par la littérature et la culture française. Mon arrivée à Paris m’a vraiment rendu très heureux.

Chacun de vos 12 parfums est représenté par un signe astrologique, comment concevez-vous les fragrances ? Quelle est la fragrance qui vous tient à cœur ?

Je me suis inspiré de 12 personnes de mon entourage qui incarnaient parfaitement chaque signe. Pour tous, j’avais des scènes de vie et comportements qui étaient restés dans ma mémoire et que j’ai réussi à les traduire en parfums. Parallèlement, j’ai aussi fait des recherches dans les correspondances de certaines senteurs avec certains signes. Pour mon préféré… je dirais que c’est celui que j’ai passé le plus de temps à faire : le “Scorpion À Mort”, peut-être car j’ai moi même pluton en Scorpion mais aussi le point le plus haut du zodiaque dans ce même signe. C’est aussi car l’histoire de ce parfum est assez singulière. Le signe du Scorpion gouverne plusieurs choses comme le pouvoir le sexe, mais aussi l’argent des autres. Un jour quand nous étions en terrasse avec un ami, je portais ce parfum et quelqu’un attiré par l’odeur a commencé à nous parler… pour finir par investir dans le projet !

Y a-t-il une matière fétiche dans la composition comme le Oud ou l’ambre gris ?

Je n’ai pas forcément de matière fétiche… mais je me rends compte que dans beaucoup de nos parfums il va y avoir des notes florales, cuirées. Après j’ai des préférences personnelles comme la rose, l’iris, l’encens ou le Oud. Plus qu’une note fétiche je dirais que c’est la structure que j’aime créer. J’ai essayé de construire tous ces parfums sur des contrastes forts que je dois harmoniser ou confronter, sans cesse. Il y a toujours deux pôles : pour le Cancer par exemple, il y a un côté très sucré mais en même temps très iodé.

Après les signes astrologiques, vos 4 bougies représentent les 4 éléments principaux, avez-vous toujours eu un attrait pour l’ésotérisme ? Si oui, d’où est-ce que cela est venu ?

Oh oui, oui. Je pense que cela est lié à mon enfance. Par exemple, quand j’étais petit, au Liban, je regardais la télévision pour le Nouvel An et il y avait toujours de grands voyants et astrologues qui faisaient les prédictions pour l’année générale et l’année de chacun en fonction de son signe… Inconsciemment, je dois donc associer cela à des moments familiaux. À titre plus personnel, j’étais un enfant précoce. Je lisais énormément de contes et autres ouvrages mythologiques car j’aime bien les univers magiques, féériques qu’ils renvoient. En plus, selon une amie à
moi qui est médium, j’ai déjà eu un parcours très ésotérique car j’ai été astrologue ou encore magicien, dans une vie antérieure.

Vous utilisez l’oxygène comme vecteur, en quoi est-il utile dans vos soins ?

Oui effectivement dans les produits de soins du visage et dans nos protocoles de soins en institut nous faisons appel à l’oxygène, des ingrédients qui en contiennent ou encore qui favorisent l’oxygénation. L’oxygène est important car c’est la vie, tout simplement. C’est invisible pour nous mais cela nous permet d’avoir un bon métabolisme et il est d’ailleurs énormément utilisé dans pleins de domaines en général, que ce soit dans la médecine, dans la beauté. Je trouve l’oxygène merveilleux ! Ce côté fluide, très vivant rentre parfaitement dans le concept.

Qu’est-ce qui vous caractérise dans l’univers de la beauté et vous différencie des autres marques ?
Que souhaitez-vous y apporter ?

Je pense que toutes les marques sont intéressantes, autrement elles n’existeraient pas. Je dirais que ce qui caractérise Maison Flamel par rapport aux autres marques c’est ce côté un peu ésotérique chic, magique, avec de nombreux messages cachés et références faites dans la subtilité. Nous sommes modernes et à la fois anciens et je ne connais pas beaucoup de marques de ce genre. La deuxième chose c’est l’aspect spectaculaire que j’aime apporter. Cela me fait toujours sourire quand une cliente sort d’un soin et me dit que c’est incroyable, que c’est presque de la magie ! Cet aspect magique se retrouve également dans nos produits, par exemple notre nouveau lait capillaire qui fait gonfler les cheveux comme du pop-corn. Après plus de 10 ans à travailler dans ce secteur, je pense que peu de personnes s’investissent autant (financièrement et personnellement) dans leur formule, comme nous le faisons chez Maison Flamel.

 

 

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