Pari réussi pour le Festival UNIQUES, qui a attiré plus de 30 000 visiteurs ce week-end dans la capitale. Un événement inédit, festif et engagé, porté par l’association Diversidays, pour casser les barrières sociales et faire avancer concrètement l’égalité des chances

©Dagency
Un mouvement inclusif et concret
Président de Diversidays depuis deux ans et demi, Nadim Bel Lallahom incarne l’âme du projet. Premier bénévole de l’association il y a sept ans, il connaît chaque battement de son cœur militant. Sur scène comme dans les allées du festival, il martèle un message simple : « On ne veut pas juste parler. On veut changer les choses. »
Diversidays, ce n’est pas qu’un nom : c’est un mouvement national qui agit sur les fronts de l’emploi, de l’entrepreneuriat et du numérique, en faveur des personnes issues de la diversité, quartiers populaires, zones rurales, sans diplôme, en situation de handicap, LGBTQ+, etc. Le mot d’ordre de Nadim Bel Lallahom : « Casser les silos. Il n’y a pas une seule façon d’être différent, ni une seule case dans laquelle ranger les gens. »

Nadim Bel Lallahom et Jérémy Malary
UNIQUES : un festival pour se rencontrer, se relever et oser
Le Festival UNIQUES incarne cette philosophie. Loin des colloques traditionnels, c’est un lieu de vie, d’action et d’inspiration, pensé pour celles et ceux qui sont souvent invisibles. Au programme :
Un Job Booster avec plus de 5 000 offres d’emploi accessibles.
Un espace “Confiance en soi” avec relooking, coiffure, photo professionnelle gratuite.
Des conseils juridiques pour les victimes de discrimination.
Et des modèles inspirants comme sophie Vouzelaud ou Camélia Jordana venus partager leurs parcours.
“Je suis LGBT, issu d’un quartier populaire et franco-tunisien. Pourquoi faudrait-il que je choisisse un seul de ces aspects ? Le festival UNIQUES célèbre toutes nos facettes”, explique Nadim Bel Lallahom.
Un choc de réalité et d’espoir
Selon une étude commandée par Diversidays, 7 Français sur 10 estiment que l’égalité des chances n’est pas une réalité aujourd’hui. Le festival ne cherche pas à le nier, mais à agir concrètement pour inverser la tendance. “Au lieu d’un énième débat, on a créé une scène, une plateforme, un tremplin. Pour que ceux qui ont besoin d’aide rencontrent ceux qui peuvent en offrir”, résume Nadim Bel Lallahom.

©Dagency
Vers un mouvement national
Face à l’enthousiasme suscité par cette édition parisienne, et partout en France, il est déjà envisagé d’autres éditions. Car l’inclusion ne se décrète pas : elle se construit. Et c’est ensemble, avec des actions simples mais puissantes, que l’on peut transformer la société.
“UNIQUES, ce n’est pas juste un festival. C’est le début d’un changement de paradigme”, conclut son président.