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Confidences de Cristina Cordula

Cristina Cordula se confie pour Fresh Mag Paris

Pour Fresh Mag Paris, Cristina Cordula, l’animatrice de télévision préférée des Français et conseillère en image, nous livre ses confidences sur son parcours.

Après avoir travaillé dans le mannequinat, vous êtes devenu animatrice de télévision et conseillère en image avec votre agence ouverte depuis 2002. Pouvez-vous nous parler de votre travail en agence ? 

En tant que consultante en image, je m’occupe de l’image de gens, que ça soit homme comme femme, de tous les horizons et de tous les âges. Des personnes qui m’appellent parce qu’elles ont envie d’améliorer leur image.

Il a été déjà prouvé que, quand on travaille notre extérieur, forcément, ça travaille sur l’intérieur. On se donne ainsi confiance en soi et on s’aime plus. Comme quand on va chez le coiffeur après un coup de mou ou une envie de changement.

L’image, les vêtements et la mode ne sont pas quelque chose de futile. Ce sont des choses qui nous font du bien.

Le style vestimentaire, la coiffure et le maquillage : tout cela doit correspondre à la personnalité de la personne. Parce que si cette image qu’on va travailler ne correspond pas à sa personnalité, la personne va se sentir déguisé.

C’est un travail qui est au-delà du physique, c’est un travail très psychologique aussi. On est là pour dire ce qui va, ce qui ne va pas et on est là pour tirer les gens vers le haut, jamais pour les rabaisser.

Si vous deviez définir votre propre style, comment le définiriez-vous ?

j’aime beaucoup la sophistication. J’aime bien être bien habillé, mais dans la vie de tous les jours, ce que j’aime le plus est le style chic et décontracté.

Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs pour leurs looks ?

C’est très important de respecter sa personnalité. Ce n’est pas parce qu’une tenue ou un style est à la mode qu’on doit forcément le porter. Il arrive parfois, par exemple, quand on fait du shopping que l’on achète un vêtement à la mode et qu’une fois à la maison, on ne porte jamais ce vêtement. Pourquoi ? Parce que, finalement, ce vêtement ne nous va pas.

Pour réussir son look, il faut connaître sa morphologie. C’est la chose la plus importante, se connaître, comment votre corps est dessiné et respecter sa personnalité. Et puis, surtout, oser être soi.

Vous étiez auparavant un mannequin ayant travaillé avec des grands noms de la mode comme Kenzo, Chanel… Comment vous êtes venus cette envie de faire du mannequinat ?

Depuis toute petite, j’adore les vêtements. Ma mère et moi sommes très coquettes. Je me souviens de ma maman très élégante avec des vêtements faits par une couturière qui venait à la maison toutes les semaines. À l’époque, dans les années 70, il y avait soit la haute couture, soit on faisait faire des vêtements par une couturière ou un couturier.

Je me souviens que petite, j’avais fait un petit défilé pour la boutique de la rue où j’habitais.

J’ai commencé le mannequinat au Brésil en faisait mes études en même temps. Quand j’ai obtenu mon diplôme, j’avais 21 ans et j’étais assez connue au Brésil en tant que mannequin. Mais mon rêve, c’était de venir en Europe. Je voulais être reconnue de façon internationale. Et surtout, venir à Paris pour faire les couvertures des magazines, participer aux grands défilés.

C’est à ce moment-là qu’une agence d’Espagne est venue me démarcher. Je pars donc là-bas, j’y ai travaillé, je voyageais un peu partout, mais je n’arrivais pas à faire modèle comme je le souhaitais.

Je vais ensuite à Milan dans une autre agence. Mais ce fut une période très difficile et psychologiquement dure. Ma famille me manquait, j’étais déprimée, je ne faisais toujours pas le job que je voulais.

J’avais donc décidé de travailler toute l’année pour économiser mon argent afin de pouvoir ensuite aller à Paris, à la fin de l’année. Entretemps, j’avais retrouvé un ami coiffeur qui faisait les défilés là-bas. Je me confie à lui sur ma dépression, mes doutes sur ma carrière en me demandant si je vais rentrer chez moi au Brésil. C’est alors que mon ami coiffeur me dit : » Si tu n’as pas de travail comme tu le veux, c’est parce que tes cheveux longs, c’est la chose la plus ringarde qui peut exister ! (rires) C’est bien pour le Brésil, mais ici en Europe, il faut que tu fasses une différence marquante. »

Je suis donc ses conseils et opte donc pour cette coupe de cheveux courts qui ne m’a plus quittée depuis.

Lors de mon dernier jour à Milan, je vais dans un showroom où je rencontre mon idole et mon amie Betty Lago. Je voulais être comme elle, c’était mon exemple. Elle me propose de la rejoindre dans son agence à Paris.

A cette agence, ils m’ont engagé immédiatement, ils ont jeté toutes les photos de mon ancien book parce que j’y avais les cheveux longs, ce qui n’était plus d’actualité. Ils m’ont envoyé le matin même voir un photographe. Avec mon nouveau book, je suis allée voir tous les clients et travailler pour des Maisons comme Saint Laurent, Dior, Chanel, Kenzo…

C’était de la folie car à l’époque, je ne parlais pas français. Mais ils m’ont fait confiance, au point de me préparer des plannings avec déjà 22 défilés prévus ! Paris m’a reçu à bras ouverts et c’est pour ça que j’ai choisi d’habiter ici et d’y rester.

Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de vos nouveaux
projets ?

J’ai lancé ma ligne de maquillage à l’époque des premiers confinements. Il y a eu cette personne qui travaille sur Internet et qui m’a contacté pour me demander si je voulais faire ma propre ligne de maquillage.

C’est comme ça que j’ai lancé cette gamme qui s’appelle Magnifaik.

C’est une gamme de maquillage clean avec aucun ingrédient nocif pour la peau. C‘est quelque chose que je voulais avec ma marque, quelque chose entre le soin et le maquillage. Avec des ingrédients actifs comme le beurre de cacao, des anti radicaux libres…

Je souhaitais que ces produits reflètent ma personnalité et ce que j’aime dans la vie : la joie de vivre, la fraîcheur du Brésil, le chic parisien, le glamour, le luxe, le sourire… Même dans mes emballages, je souhaitais que cela se ressente. J’ai choisi une teinte verte et pétillante pour le packaging. Je me suis inspiré du modernisme avec des formes géométriques.

Ce que je voulais avec ma ligne de maquillage, c’est que les femmes et les hommes ne restent pas 3h devant le miroir pour apprendre à se maquiller. On propose d’ailleurs sur le site de Magnifaik des tutos make ups.

C’est comme dans mes émissions de télé : je dis à tout le monde que c’est très important de commencer par des basiques de la garde-robe. Je propose donc les bases. Ainsi, avec cette gamme, on peut se faire un maquillage pour aller travailler, pour le week-end... Je vois ça comme l’extension de mon travail parce que l’image, ça passe aussi pour le maquillage.

 

 

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